Le blog de Bernard ATLAN

Les banquiers peuvent récolter l’épargne publique par le fait qu’ils devraient la réinjecter dans l’économie du pays.

Mais voila nos banquiers qui ont trouvé mieux à faire que cela.

Ils ont été spéculer à l’étranger. Souvenons-nous de ces superbes golden-boys qui faisaient  de l’or à travers les places boursières.

Mais, un beau piège les attendait, la titrisation. Cet outil qui propose aux entreprises de céder l’entièreté des créances qu’elles détiennent sur leurs clients, cela pour un prix donné.

C’est comme cela que les banquiers américains qui avaient sur les bras de nombreux dossiers d’immobilier insolvables, les ont, via la titrisation, refilés aux banquiers du monde.

Nos banquiers ont assumé d’énormes pertes, les gouvernements sont intervenus.

Depuis il nous est dit que les banquiers se sont refait une santé.

Cette pseudo santé, ils l’ont obtenue en finançant les déficits des états. Mais comme l’ensemble des déficits des états ne seront jamais remboursés, les banques détiennent des créances irrécouvrables.

Voila pourquoi les banques centrales comme la Bundesbank demandent retirer leur or des coffres américains et français mais elles ne le reverront  jamais.

Que faudrait-il d’autres, pour qu’un jour, ce beau château de cartes ne s’écroule ?

Nous savons que le plafond d'endettement des USA a été relevé une centaine de fois depuis sa création en 1917. Mais cette fois cela semble plus compliqué. Un défaut des Etats Unis d'Amérique et tout sera fini. En profiterons nous pour tout renégocier, la mondialisation, la spéculation, la robotisation qui profiterait plus à l'humanité qu'aux spéculateurs, la pollution de notre planète, et tant d'autres choses.