Pour mémoire, France 2 nous avait gratifiés d’un reportage de l’un de ses cameraman, un Palestinien du nom de Talal Abou Rahma qui avait, au carrefour de Netzarim, filmé les premiers accrochages entre l’armée israélienne et les Palestiniens lors du déclenchement de la deuxième intifada.
Nous avions vu un père essayant de protéger son fils d’une dizaine d’années, de tirs venus d’on ne sait où. Le commentaire de Charles Enderlin, nous indiquait que l’enfant avait été tué par les balles des soldats israéliens.
Pour répondre aux auditeurs qui souhaitaient s’exprimer sur l’antenne de Radio Shalom ce jeudi 15 novembre, jour suivant le procès en appel entre Philippe Karsenty et les gens de France 2,
Patrick Girard journaliste sur cette radio, s’est tout d’abord acharné à démolir Philippe Karsenty et sa petite agence de notation des médias, Media Rating.
Puis Robert Assaraf s’est fait l’ardent défenseur de Charles Enderlin disant que c’était un grand journaliste, qu’il vivait en Israël, que ses enfants y faisaient leur service et que c’était France 2 qui estait.
Il est vrai que c’est France 2 et Charles Enderlin qui attaquaient Philippe Karsenty pour diffamation. Mais si Charles Enderlin est reparti déçu, c’est que le tribunal avait exigé que l’on produise les rushes. Ces rushes avaient été vus ? Messieurs Denis Jeambar de l’Express et Daniel Leconte producteur de films. Avaient à l’époque, où ils les avaient vus, déclaré, que ces rushes montraient bien que tout n’était que comédie dans cette affaire du petit Mohamed Al Dura. Le petit n’était pas mort puisqu’on le voyait se relever après la mise en scène. Monsieur Assaraf nous présente Charles Enderlin comme grand journaliste. Je rapporterai à M. Assaraf l’épisode d’une émission du médiateur sur FR3 au moment de la mort d’Arafat. Un téléspectateur s’était plaint de ce que M. Enderlin avait présenté Ariel Sharon riant aux éclats accompagné du commentaire qu’Ariel Sharon se réjouissait de la mort d’Arafat. M. Enderlin s’était appuyé sur des images de la télé israélienne pour faire cette présentation. Le téléspectateur avait fait remarquer que les rires de Sharon n’avaient rien à voir avec le décès d’Arafat. Cette scène avait été filmée à la Knesset et concernait un tout autre sujet. La réponse faite par M. Enderlin relevait du plus grand des cynismes. Il a dit : qu’il était de notoriété que Sharon n’aimait pas Arafat, nous pouvions faire dire cela aux images. Sans peur de nous tromper.
Il avait répondu la même chose pour des images qui montraient des Israéliens dansants pour accueillir le Shabbat en disant que les sondages lui permettaient de faire dire cela à ces images. Il n’empêche que c’était deux faux. M. Assaraf si vous considérez cela comme du grand journalisme, je vous conseillerais de retourner apprendre ce métier pour lequel vous êtes très peu doué. Vous feriez une meilleure carrière chez les BOF - initiales de Beurre Œufs Fromage. Cela eu égard au nombre d’heu que vous produisez lorsque vous vous exprimez.
Vous pourrez en cliquant sur le lien suivant écouter l'interwiew de Messieurs Denis Jeanbar et Daniel Leconte